Partage de vies Février 2011

Publié le par Marion & Olivier

Nous accueillons Sylviane, Bruno, Valériane et Elodie, … la famille de Marion pour faire simple.

C'est avec curiosité que tous les Bayakas du village se sont approchés pour voir qui sont ces invités à peine arrivés. Les suppositions vont bon train. Une fois le voile de ce mystère levé c'est l'exclamation : c’est vrai ? c'est ta vraie mère ? celle qui t'a accouché ? Eh oui.

Ils sont très heureux de découvrir notre famille. Elément fondateur d'une personne ici en Centrafrique. C'est à travers le clan que les Bayakas et les autres ethnies se réalisent.

Du point de vue de nos Normands c'est aussi le débarquement : de 5°C à 30°C, des autoroutes aux pistes de brousse, de la ville au village, du confort aux équipements sommaires... la liste des surprises est longue. Mais grâce à leur bonne humeur et sang-froid, ils ont surmonté toutes les épreuves (même le cafard dans le pot à brosse à dents).

Nous avons pu leur faire découvrir le village, la pêche au barrage, les célébrations, les éléphants, la balade en pirogue, les collines de Salo, la chasse au filet... Tous les incontournables d'un voyage à Monasao. Mais nous avons aussi pris le temps de montrer notre travail, l'investissement de la mission dans les domaines de la santé, l'éducation, l'agriculture, la promotion des femmes... Ils ont ainsi vu les fonctions multiples et polyvalentes que nous occupons ici, on n’est pas qu’Infirmière pas que responsable des Écoles. Au dispensaire, nous avons pu échanger des idées avec maman également dans le métier. Il n'est pas toujours facile avec notre regard d'intégrer des fondements différents dans la prise en charge du malade comme la non gratuité des soins et des médicaments, la notion d'hygiène dans la brousse avec des petits moyens, ... Mais après avoir vu et comprit le contexte c'est plus facile. La barrière de la langue et le temps manquant n'ont pas permis une aisance mais les échanges ont été riches.

Ce temps de partage a été pour nous une expérience importante. Nous avons aimé pouvoir témoigner de notre vécu ici qui est tellement différent de l'imaginable depuis la France.

Pour le mois de mars c'est la redécouverte avec Jean Pierre (le papa d'olivier) déjà à son 2ème séjour.

 

A bientôt.

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